Derrière ce mot qui peut paraître banal, se cachent le respect, l’altruisme, la tolérance : la gentillesse représente une façon d’être pleine et entière, en assumant une affirmation bienveillante. Elle est comme l’amour : elle commence par soi, en soi, pour mieux rejaillir à l’extérieur de nous.
Longtemps considérée comme presqu’un défaut (il/elle est trop gentil(le)), ou bien comme une entrave à sa progression dans l’entreprise par exemple, la gentillesse retrouve aujourd’hui ses lettres de noblesse. La gentillesse ce n’est pas dire ce que l’autre a envie d’entendre, donc s’oublier. Elle relève plutôt du partage, de la compréhension de l’autre, bref de l’empathie. C’est un état d’esprit qui permet d’être en accord avec soi-même, tout en prenant l’autre en compte.
De plus, elle concourt à notre propre bonheur : quoi de mieux que d’être bien dans sa tête car elle n’alimente pas notre charge mentale, souvent bien encombrée. Du coup, la gentillesse permet de rester centré et d’être ouvert à soi, et au monde ; elle nous permet nourrir notre estime et notre confiance. Et plus on la pratiquera, plus ce sera bon pour tous et tout car, vous l’avez compris, elle évite tensions, blocages et conflits. Émotionnellement, elle nous procure la joie qui nous fait fleurir, l’émerveillement qui nous « en-chante ». La gentillesse participe donc à la gestion de nos émotions et engendre un sentiment de gratitude qui nous remplit.
Être gentil, c’est assurer notre propre bonheur et, par conséquent, être attentif à de celui des autres. C’est provoquer une spirale d’énergie positive, généreuse et durable.
Alors dans ce contexte si particulier d’aujourd’hui, si on semait le virus de la gentillesse 2.0 !!! Celle-ci est assurément une réponse contre la morosité. Et, comme le dit si joliment Jacques Weber : « la gentillesse est la noblesse de l’intelligence ». À méditer 🙂 VÔP